La faute à qui… à nous !
Il est fascinant de constater combien nous sommes conditionnés par la culture de la faute. L’école souligne nos fautes, la policesurveille nos infractions, la religion nos péchés, le chef nos retards, …
Et bien sûr, dès qu’il y a une faute, il doit y avoir un coupable, quelqu’un qui doit payer.
Notre vie se résume-t-elle donc à un gigantesque slalom pour éviter les fautes ? Et si par malheur nous en commettons, nous évitons de le crier sur tous les toits, espérant nous en sortir indemnes ! Comment pourrait-il en être autrement dans la vie professionnelle ?
Nous les cadres bien-pensants, nous voulons sincèrement que nos collaborateurs remontent leurs erreurs, les défauts de qualité, les plaintes clients, les « presqu’accidents », … Le résultat ? Pauvre, très pauvre. Ce n’est pas dans la culture.
A qui la faute alors ? A la seule personne que nous pouvons changer dans l’univers : nous-mêmes !
Comment ? En sortant de notre mode automatique et adoptant quelques nouveaux réflexes :
- Parlons de nos propres erreurs d’abord, avec humilité et surtout en mentionnant ce que nous en avons tiré.
- Transposons immédiatement dans l’avenir les erreurs qui nous sont rapportées, comme autant d’opportunités de faire mieux.
- Discutons-en avec inclusion. Le « nous » est de mise. Parce qu’une
erreuropportunité d’apprentissage, c’est une responsabilité partagée.
Convaincus ? En tout cas je vous invite à essayer. Et à apprendre ensemble. A votre disposition pour en discuter !
Benoit Demoulin